Détail Entité

Dépasser le recyclage en favorisant le réemploi des objets et des matériaux

Non recevable
Strasbourg (Tous les quartiers)
Arrière plan page standard

Projet déposé le par :

Benoît Pierre Robert P.

Pourquoi ce projet est-il "Non recevable" ?

> 100 000 euros
Le coût de réalisation du projet dépasse les 100 000 euros de budget (critère de non recevabilité) 

« Un français génère 374 kg de déchet par an.Seulement un tiers est recyclé.»

La collecte et le traitement des déchets représente un coût moyen par habitant de 95 euros au niveau national.

Le recyclage est largement mis en avant pour éviter le stockage ou l’incinération des déchets.

Néanmoins, la filière de recyclage est fortement génératrice de CO2 et son fonctionnement représente un coût élevé. Parmi les déchets générés annuellement par les habitants de Strasbourg, une fraction importante est constituée de nombreux objets et de matériaux toujours utilisables. Compte tenu du contexte écologique actuel, il est inadmissible que ces objets et matériaux changent de statut dès qu’ils passent le seuil des déchèteries pour devenir des déchets. Cette pratique se traduit par un gâchis de matière et un coût de traitement qui peut être évités. L’objectif de ce projet est de proposer une alternative au recyclage des déchets en favorisant le réemploi des objets et des matériaux. L’idée est de repenser le concept de déchèterie en développant à Strasbourg le concept du « supermarché inversé » déjà mis en place par le syndicat mixte de collecte et de valorisation du Libournais et de la Haute-Gironde (Smicval) (SMICVAL market à Vayres).

Dans ce lieu, les habitants déposent leurs objets en état d’usage et leur matériaux utilisables pour que d’autres puissent les réutilisés. Les articles déposés et redistribués englobent l’ameublement, le bricolage, la décoration ou le jardinage.

Voir la vidéo présentant le SMICVAL market: https://www.youtube.com/watch?v=eReuKqikZE8

« Le principe pour l’usager est de remettre dans des rayonnages adaptés, tout ce qui est utilisable afin que les objets ou les matières puissent avoir la chance de trouver un nouvel utilisateur avant d’être détruits. Ce sont les administrés eux-mêmes qui remettent en rayon leurs biens, c’est pour cela que ce lieu est appelé un supermarché à l’envers… »

http://atelierdecosolidaire.com/supermarche-a-lenvers-revolution-monde-de-decheterie/

Une telle structure favorise le changement des mentalités vis-à-vis de la consommation et de la génération des déchets qui les accompagnent : « L’idée de base était de changer de regard sur les déchets, de faire comprendre qu’un objet, un produit ou un matériau peut continuer sa vie chez quelqu’un d’autre que soi, ou sous une forme différente, explique Alain Marois, 68 ans, président du Smicval et cheville ouvrière du projet.

Cet outil qu’est le Smicval Market plonge nos concitoyens dans une ambiance différente. C’est un lieu d’éducation à l’environnement, d’échange de savoirs et de partage des bonnes pratiques dans lequel ils reconsidèrent leur geste de jeter comme un geste de consommation ». Tiré d’un article dans Le Monde du 18 mars 2018,

https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/03/18/a-vayres-en-gironde-la-dechetterie-est-devenue-obsolete-et-le-recyclage-une-obligation_5272846_3244.html

Un tel projet a bien sûr un coût qui dépasse certainement les sommes dédiées à cet appel à projet. En revanche, la quantité de déchets qui ne seront pas générés permettra un retour sur investissement en quelques années. Il s’agit aussi de lancer une dynamique au niveau de l’ensemble du territoire de l’Eurométropole en convertissant successivement les déchèteries existantes.

Dans un premier temps, plusieurs actions impliquant un coût contenu pourraient être mises en place :

  • redéfinir le mode de fonctionnement des déchèteries en :
    • en formant les personnels pour qu’ils puissent accompagner les habitants dans leur démarche, c’est-à-dire en leur précisant ce qui est recyclable, ré employable ou jetable,
    • en plaçant dès l'entrée les containers de Emaüs, Envie... En général, ces containers sont situés à la fin du parcours, ce qui signifie que les gens ont déjà vidé des objets réutilisables dans le container des déchets ultimes,
    • améliorer la signalétique de ces containers,
    • mettre un container plus GRAND.

 

  • mettre en place un container pour les matériaux (ré)employables et ouvert aux particuliers. Permettre aux gens de récupérer des objets et des matériaux réutilisables. Le Smicval Maket le permet en éviter les débordements liés à la revente, alors pourquoi la ville de Strasbourg n’en serait pas capable ?
  • développer une plateforme internet locale pour permettre aux Strasbourgeois de publier des annonces. Des sites comme Leboncoin existent, mais leur vocation est surtout de vendre des objets. De plus, développer une plateforme dédiée aux Strasbourgeois permettra de développer une synergie locale et confortera une logique d'économie circulaire, favorisera le lien social, les initiatives citoyennes…

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