Tranquilliser et réaménager la rue Simonis

Parce qu’elle fait le lien entre le sud et le centre du Neudorf, cette rue étroite est empruntée de manière privilégiée par les cyclistes et piétons, jeunes enfants et personnes âgées, à tous les horaires du jour et en soirée.
Toutefois, sa position parallèle à la route du Polygone la rend aussi attractive pour la circulation automobile et notamment, pour les conducteurs qui cherchent à éviter les feux de circulation.
La rencontre entre les premiers et les seconds s’y fait toujours en faveur des véhicules motorisés :  poussettes, vélos, familles, déambulateurs doivent se coincer dans le caniveau pour laisser passer les véhicules. Il est fréquent que les automobilistes pressés frôlent les passants ou manquent de faire tomber un cycliste.
Le projet de tranquillisation de la rue Simonis pourrait consister à limiter voire interdire l’accès direct de cette rue aux véhicules motorisés depuis la rue Léon Dacheux. Ce petit segment, seul, fait de la rue Simonis, dépourvue de trottoir, une portion attractive pour les véhicules. Les accès automobiles resteraient possibles depuis la rue duTabac, la rue Saint Materne et la rue Sainte Anne. La visibilité sur la rue Simonis depuis ces trois dernières pourrait également être améliorée.
A noter qu’une solution de sécurisation complémentaire devrait être trouvée pour le tronçon situé entre la rue Jules Rathgeber et l’Avenue Léon Dacheux.
De plus, le long du très long mur des impôts,particulièrement austère, pourrait être installé un banc (apprécié des nombreuses personnes âgées du quartier en raison de la proximité de l’EPAHD) et cette bande pourrait servir de support à des plantes grimpantes, des arbustes.
Enfin, le bitume pourrait être embelli avec une fresque au sol. 
A l’heure actuelle, les marquages au sol sont insuffisants pour signaler aux usagers motorisés qu’ils entrent dans une zone de rencontre à 20 km/h où les piétons sont prioritaires. Les cyclistes à contre-sens sont toujours en danger, surtout aux heures de pointe. La fresque au sol, débordant le long mur des impôts, les bancs et bacs à plantes permettrait de participer au ralentissement, et inviterait à lever le pied. Le dessin pourrait être confiée à un ou une illustratrice Strasbourgeoise, comme Léontine Soulier ou Ariane Pinel, dont les œuvres décorent déjà les caissons électriques.
Le stationnement sauvage des voitures a disparu depuis le passage en zone payante. Nous observons qu’il reste beaucoup de places de stationnement inoccupées alors que nous ne disposons d’aucun arceau à vélo. Le projet d’embellissement et d’apaisement de la rue pourrait être l’occasion de rendre cette voierie plus accueillante aussi pour les cyclistes, en permettant leur stationnement.

Avis complémentaire des services :
Le projet semble faisable en l'état, il reste cependant un travail de conception à mener pour le préciser.